Mercredi 25 mars 3 25 /03 /Mars 22:12
    III
     





     Elle franchit l’orée de la forêt et s’enfonça entre les arbres. Il régnait entre les troncs une agréable fraîcheur qui la cueillit sur place et lui fit oublier ses parents et la promenade dominicale. Le trille de quelques oiseaux perçait çà et là le silence des lieux. Elle souleva un pan de sa robe pour ne pas la laisser traîner au sol puis poursuivit.

     En quelques pas, les fragrances des arbres, la fraîcheur qui régnait sous la frondaison, les chants des oiseaux la bercèrent tant et si bien qu’elle en oublia sa robe. Elle posa alors sa main à bien à plat sur le tronc d’un arbre. Le contact rugueux de l’écorce la fit frissonner. Elle ferma les yeux un instant pour savourer cette sensation.     

     Ce fut alors qu’une image se précisa dans son esprit. Elle avait secrètement prit forme devant le grand chêne et tous les arbres qu’elle frôlait ne faisait que la confirmer. Son cœur s’emballa, sa respiration se fit fébrile tandis que, tout autour d’elle, les arbres évoquaient de plus en plus des verges puissantes et tendues de plaisir. Ils étaient une forêt de sexe, des troncs virils, des peaux d’écorces, des tiges puissantes qui troublaient un peu plus Eugénie à chaque pas. N’osant plus poser ses mains sur les troncs de peur de défaillir, elle s’y adossa pour retrouver son souffle et laisser ces images de verges s’épanouir dans son esprit.

     Eugénie aimait à la passion leur va et vient en elle, leur présence dans son corps, les sentir dans sa chair. Elle aimait s’ouvrir autour d’elles, la moiteur qui l’envahissait à leur approche et sous leurs assauts. Elle aimait les goûter, les sentir durcir puis vibrer avant l’explosion, les voir se répandre sur elle, en elle.

     Un bruit fit distraction dans le cours lascif de ses pensées, celui d’un pic vert  frappant avec régularité sur le tronc d’un arbre. Un « tac » répétitif. Tac. Tac. Tac. Elle tourna la tête pour localiser l’origine du bruit.

     Incontinent, elle se mit en marche. A mesure qu’elle s’en approchait, le bruit se précisait, ainsi que sa nature. Il ne s’agissait pas d’un oiseau car le rythme était trop lent pour être celui d’un pic-vert. Non. Il s’agissait en fait d’un bûcheron œuvrant avec sa hache sur un tronc.

     En voyant cet homme à la carrure robuste, un frisson la parcouru. Elle sut exactement ce qu’elle allait faire, ce qui allait se passer. Il était l’homme incarnant la vigueur de la forêt, le corps dont elle voulait la sève, la virilité qu’elle voulait éprouver.

     Sans plus attendre, Eugénie se composa un visage de jeune châtelaine perdue dans la forêt, elle mit en désordre sa robe et ses cheveux, respira jusqu’à s’époumoner pour  faire rougir ses joues puis, de loin, au comble du désespoir, elle héla l’homme. Elle avait en elle la certitude d’arriver à ses fins.

 

     Le bûcheron  arrêta la course de sa hache, tourna la tête et fronça les yeux. Une jeune donzelle s’avançait vers lui. Il la connaissait. C’était la fille de son seigneur. Une jeune et belle demoiselle, au demeurant.Elle semblait perdue et aux abois. En lui aussi le sang ne fit qu’un tour. Il pensait qu’il pouvait peut-être tenter sa chance.

 

     « Je suis perdu, monsieur. J’étais en famille et les miens m’ont oubliée, je crois.

     - Oh mademoiselle, cela est bien triste, seule dans une si grande forêt. »

     Les yeux d’Eugénie étaient de velours. Elle dévisagea avec assurance le bûcheron.

     « Est-ce que vous pouvez m’aider ? Mes parents sauront être généreux envers celui qui aide leur fille, je vous le promets.

     - Oh ! les promesses des grands, très peu pour moi.

     - Oh mais alors je vous promets, moi, d’être généreuse si vous me venez en aide. »

     Le regard de l’homme ne bougeait pas de sa poitrine. Elle prit une voix aussi douce que ses yeux.

     « Allons bon ! Vous savez parler mais c’est bien tout… Vous connaissez les livres et les mots mais pour le reste, ce n’est plus la même chose…

     - Il vous faut donc une preuve, monsieur, si j’ai bien compris, dit-elle sur un ton parfaitement innocent.

     - C’est cela, oui, mademoiselle.

     - Si je vous montrais ma gorge, vous me montreriez le chemin de ma demeure.

     - Non mademoiselle. Si enlevez votre corsage, je commencerais à me dire que je peux vous faire confiance.

     - Très bien. »

     Puis, sans un mot, Eugénie délassa son corsage pour libérer un de ses seins et l’exhiber devant le bûcheron. Il était généreux, blanc, ferme, couronné d’une pointe fine et délicate.

     « Voilà ma gorge, monsieur. Cela vous satisfait-il.

     - Nous sommes loin du compte, mademoiselle. Montrez-moi votre con. »

     Fermant les yeux, savourant le plaisir qui montait en elle, elle prit dans ses mains deux pans de sa robe pour le relever, ainsi que ses jupons. Ses cheville, ses genoux, ses cuisses apparurent les unes après les autres. Ils avaient la même blancheur, la même fraîcheur que sa gorge.

     Soulever ses jupons, sentir l’étoffe de ses habits frotter sur sa peau, l’air caresser ses cuisses lui arracha un profond soupir. Elle ouvrit les yeux pour regarder le bûcheron. Il savourait le spectacle qui lui était offert.

     Quand la toison d’Eugénie apparut, les yeux de l’homme se dilatèrent de plaisir. Sa toison n’était pas trop fournie. Elle dissimulait sans les masquer vraiment ses lèvres intimes, son con.

     « Assurément, mademoiselle, les jeunes filles des châteaux sont fort jolies. Puis-je voir votre cul ? »

     Sans un mot, elle se tourna.

     « Relevez vos jupons, je ne vois pas bien vos lunes et votre raie. »

     Elle obéit.

     Son cul provoqua un petit sifflement d’admiration de la part du bûcheron.

     « Que c’est beau, un cul d’aristocrate. Est-ce qu’il est aussi ferme que beau, mademoiselle ?

     - Je ne sais pas, venez voir mais… vous me montrerez la route ensuite ?

     - Laissez moi d’abord tâter de cette croupe et vous montrer une autre route avec mes doigts.

     - Soit monsieur. Faites ! »»

     Puis elle se courba pour lui offrir une pleine vue sur le bas de son dos. Elle était si bien faite que l’on pouvait deviner ses lèvres dans l’espace intérieur du haut de ses cuisses. Le bûcheron ne se fit pas prier et posa une main à cette endroit précis.

     Eugénie, en sentant la main rude se poser sur sa peau, sentit le même frisson la parcourir que quand sa paume effleurait l’écorce des arbres. Elle s’en mordit la lèvre inférieure de plaisir. L’épaisse et rugueuse main sur sa peau de pêche acheva de lui mettre l’eau à la bouche.

     « Monsieur, puis-je avoir l’assurance que si je vous laisse faire vos quatre volontés entre mes jambes, vous aurez la bonté de m’indiquer la route du retour ?

     - Je commence à vous croire digne de confiance, mademoiselle. Mettez vous à genoux et je serais convaincu. »

 

     Eugénie se mit à genoux sans plus attendre. La terre fraîche, les feuilles et les brindilles du sol lui procurèrent un autre frisson de plaisir.

     Elle se sentait biche fragile entre les mains d’un rude paysan. Elle était une belle et jeune aristocrate sur le point de se faire vigoureusement honorer par un solide gaillard.

     La cyprine coulait abondamment entre ses cuisses, déjà luisantes de plaisir. L’homme sorti un sexe de belle taille, déjà en érection.

     Eugénie alla à sa rencontre en fermant les yeux. Sucer des verges tendues de désir pour elle lui plaisait au plus haut point. Elle était encore jeune mais avait déjà eu en bouche bon nombre de queues. Et de toutes origines. Celles des valets de son père, celles des amis de son père, celles d’inconnus, celle d’un prêtre. Pour tout dire, elle avait aussi eu des cons au bout de la langue. Eugénie avait une ardente passion pour les entrejambes.

     Elle suça tant et si bien le bûcheron qu’il se mit à gémir, à exprimer son étonnement.

     « Je ne pensais pas que la fille de mon châtelain était si douée pour cette chose. Vous valez bien mieux que toutes les garces du village…. Sans offense, mademoiselle, ajouta-t-il, comme choqué lui même d’avoir pu comparer la fille qui était à ses genoux aux femmes du village. »

     Eugénie ôta la queue de sa bouche et, tout en le masturbant, leva ses yeux dans les siens.

     « Monsieur le bûcheron, les seuls égards que j’attends de votre part sont ceux que vous allez me donner avec cette belle queue. Parlez moi comme bon vous semble. J’aime tous les mots. »

     Cette déclaration acheva de faire durcir le bûcheron.

     « Oh la petite catin ! fut la seule conclusion que put trouver le bûcheron. »

     Il s’empara de la tête d’Eugénie et commença à aller et venir avec vigueur dans sa bouche. Sa verge disparaissait presque en entier dans cette bouche qui n’avait pas encore dix huit printemps. Les coups de langue qu’Eugénie dispensait à cette chair tendue qui investissait sa bouche achevèrent de rendre fou l’homme.

     « Oh ! mais si on m’avait dit que la fille du châtelain était une fieffée suceuse, j’aurais rodé plus souvent autour du château. 

     - Mais la fille du chatelain est là maintenant. Et elle a envie de se faire trousser par le cul. Auriez-vous l’extrême obligeance de me sodomiser, monsieur le bûcheron bien membré ?

     - Mademoiselle, la taille de ma verge ne vous effraie-t-elle pas ? Votre con me, vous savez.

     - Monsieur le bûcheron, mon cul aime s’ouvrir pour une telle générosité. Alors n’hésitez pas, troussez moi le cul et non le con. Enculez-moi, si vous comprenez mieux les choses ainsi.

     - La petite salope ! s’écria le bûcheron, autant excité par Eugénie que piqué par sa dernière phrase. »

 

     Quelques secondes après, la jeune femme avait, en plus des genoux au sol, les épaules à terre. Ainsi positionnée, elle offrait sa croupe, son cul, ses orifices au bûcheron. En quelques manœuvres d’approches, avec les doigts et sa langue, il prépara l’aristocrate rondelle qui le regardait et l’excitait.

     Il se glissa en elle. Eugénie se mordit la lèvre. Elle savoura ce moment de plaisir mêlé de douleur où son corps s’ouvrer pour laisser passer la grosse verge du paysan. Elle glissa un doigt entre ses cuisses pour flatter son clitoris,. Il était gonflé de plaisir et moite.

     « Sodomisez bien la fille de votre châtelain, monsieur. Elle aime sentir les verges comme les vôtres dans son cul.

     - Ah la garce, ! je vais vous baiser comme il faut. »

     Le bûcheron, trop excité pour penser clairement, ne put dire plus. Il enserra les hanches d’Eugénie pour assurer sa prise sur la croupe qu’il sodomisait vigoureusement. Il allait bonne cadence entre ces cuisses blanches et désirables. Il sentait à présent que l’anus autour de sa verge était accueillant, dilaté, ouvert au plaisir qu’il enfilait en elle.

     « Sors de mon cul, dit-elle ensuite.

     Il s’exécuta.

     « Que vois-tu ? s’enquit Eugénie dans un souffle.

     - Je vois votre cul, mademoiselle.

     - Allons donc, bûcheron, décris mieux que cela.

     - Je vois le trou de votre cul, mademoiselle. Je vois que je vous encule bien. Je vois une belle petite traînée fourrée dans les bois…

     - Et vous aimez cette vue, monsieur ?

     - Oh oui.

     - Vous donne-t-elle envie de m’honorer d’une bonne giclée sur les seins

     - Oh mademoiselle, puis-je encore profiter de ce petit trou ?

     - Fais ! Surtout ne te gêne pas. »

     Et l’homme de retourner entre les fesses d’Eugénie pour d’ultimes coups de boutoir envoyés au plus profond de l’intimité de la jeune châtelaine. Il lui procurèrent un orgasme puissant, qui la fit vibrer des épaules aux pieds.

     Ensuite, sans plus attendre, elle se mit à genoux, s’empara de son corsage pour le tirer et révéler ses deux seins.

     « C’est là que tout doit aller, monsieur. Et soyez généreux. La fille de votre châtelain veut du foutre bien chaud sa douce gorge. Elle adore cela. »     

     L’homme ne se fit pas prier. Il déchargea de belles giclées de foutre chaud sur la poitrine d’Eugénie. Elle s’empara de la verge du bûcheron pour finir de le vider et ne perdre aucune goutte. Elle étala ensuite, de ses deux paumes, la semence sur sa gorge. Elle le reprit en bouche, elle le dévisagea. Il était comme assommé par le plaisir, presque hébété par ce qui venait de lui arriver.

     « Je pense me perdre plus souvent, monsieur le bûcheron, lui jetta-t-elle négligemment avant de le quitter, sans même lui demander la route. »

     Après quelques pas, l’obscurité envahit la forêt et la sonnerie de son réveil retentit.

Par Chevalier de Ferreol
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